Crayon, papier, liberté.


Jeudi. Je l’attends avec la même impatience. C’est mon lien à la réalité.
Bout de papier, crayon sont le seul moyen que j’ai pour réellement m’évader.
L’heure de liberté à laquelle il me donne droit.
N’empêche, Ils m’énervent à parader comme ça ! À faire les beaux. Je les trouve assez lamentable.
Leurs bottes pleines de boues me répugnent ; Pourtant une paire comme celle-ci ferait le plus grand bien à mes pieds.
Ils ont une nouvelle recrue ; Il l’appel FERNANDO. Il doit être à peine plus âgé que mes enfants.
Autre pays - autre lieu - autre vie. Ils auraient pu se rencontrer ? Être ami ?
La chaleur me donne des vertiges. Ingrid raconte des inepties.
Pieds endoloris, piqûre d’insectes; faim et soif constante sont mon quotidien.
Résignation, ce mot, mon corps l’a choisit.
Prise au piège, les barreaux d’une prison semblent plus faciles à franchir que cet enchevêtrement de lianes.

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